mardi 6 avril 2010

La carte d'identité

De retour en France et en manque d'Indonésie je vais, accompagné de deux amis avec qui j'ai vécu l'expérience jakartienne, à l'ambassade d'Indonésie à Paris histoire de manger quelques mauvais nasi goreng payés super chers en euros et humer l'odeur giroflée de quelques kreteks.

A l'entrée de l'ambassade on laisse nos pièces d'identité, sésames nous permettant l'accès à un bon vieux rendang et mie goreng.
Dans la cafet', on partage nos souvenirs communs de Jakarta et de l'Indonésie dont les bonnes et mauvaises expériences sont gravées à jamais dans nos cœurs (voir dans d'autres parties du corps). Un pays où quelque soit les projets que tu prévois, rien ne se passe comme prévu... mais où tu finis toujours par retomber sur tes pattes à la fin, enfin presque toujours !

A la fin du repas, on continue à partager quelques banalités sur l'actualité du style : "c'est incroyable maintenant ça devient le parcours du combattant pour se faire refaire une pièce d'identité" lorsque l'on arrive à l'accueil et que bien-entendu, une carte d'identité sur les trois manquait... Et oui, on avait oublié que l'ambassade est un territoire indonésien et que là aussi, on ne devait pas baisser la garde.

Faut dire que pour ne pas confondre les cartes d'identités, chacune d'entre elle était soigneusement placée dans une enveloppe numérotée. Et on donnait en échange le numéro correspondant à l'enveloppe au propriétaire de la carte. Mais bon, comme le 24 et proche du 25 vous comprenez... ben je me suis retrouvé avec la carte d'un autre qui était reparti chez lui avec la mienne. Ben oui, on ne regarde jamais ce que l'on nous rend, on le met directement dans la poche !

Bizarrement j'ai pas été surpris de cet évènement inattendu... Je m'en suis même voulu de ne pas l'avoir anticipé en coloriant mon l'enveloppe par exemple.

Se sont ensuivi quelques dialogues rigolos avec la femme qui était visiblement très gênée à en voir la taille de son sourire :
- Vous êtes certain que ce n'est pas vous ? me dit-elle me montrant la carte
- euhh ben oui ! répondis-je en regardant la photo du mec, blond et aux cheveux long alors que je suis brun aux cheveux cours, et barbu !

- Vous pouvez patienter jusqu'à 2h ? Le personnel va revenir de déjeuner.
- Bennnn, c'est qu'il est 2h10 là !

Bref, au bout du compte, après une attente des gens compétents et un pistage des coordonnées du mec, la femme est partie chercher ma d'identité et hop!, quatre heures plus tard environ je pouvais rentrer chez moi.

Une chance que je n'ai rien eu à faire de particulier ce jour là !

Au risque de me répéter, jamais rien ne se passe comme prévu mais on s'y retrouve toujours.

C'est bizarre, mais ... Il me manque ce pays pourri !

mardi 27 octobre 2009

Anecdotes (3) (par CR)

Anecdotes de vie à Jakarta...

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17 Avril 2007.
J'interpelle un ojek (moto-taxi) à la sortie de mon boulot.
" - Bonjour, pouvez-vous me conduire à Senen (quartier assez éloigné de mon point de départ) ?
- No problem Mister."
Comme il conduit bien et qu'il ne m'arnaque pas, je prends le numéro de téléphone de Faudil (c'est son nom) pour le rappeler en cas de besoin.
Je ne l'ai finalement jamais rappelé. Et puis...

15 Septembre 2008.
Je sors du boulot et comme chaque jour, interpelle un ojek pour rentrer chez moi, à quelques centaines de mètres de là.
" - A Senen Mister ?
- Heu, non, Kuningan. Pourquoi Senen ?
- Vous ne me reconnaissez pas ? Je suis Faudil !"
Faudil ? ... Ah oui, Faudil !

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Un midi. Une collègue :
"- On va manger à Menteng ?"
Je regarde la circulation routière par la fenêtre : fluide vers Menteng, complètement bouché depuis Menteng :
" - Sans moi, trop de bouchons !
- Mais non regarde, les bouchons sont dans l'autre sens, on peut y aller sans problème.
- Oui, et pour revenir ?
- Ah oui, c'est vrai, là c'est embêtant."

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Quand on ne sait pas quel sujet aborder avec un indonésien, il y a toujours quelque chose qui est intéressant : les histories de fantômes. Récits incroyables (et souvent longs) garantis.

Je demande donc un jour à une collègue de me raconter ses histoires de fantômes (impossible pour moi de l'écrire ici en quelques phrases, tant ses dires étaient complexes et détaillés).

Ebahi par son récit, je lui demandais si elle voudrait bien me conter de nouveau ces histoires devant une caméra, afin que je puisse en garder une trace.

Elle me regarde bizarrement, visiblement surprise par ma question, puis répond après quelques instants et sans grand enthousiasme apparent : "Euh oui, pourquoi pas, si tu veux."

Elle revient vers moi quelques jours après :
"- Bon Cédric, j'ai bien réfléchi pour ton histoire de film. Ca ne va pas être possible. Car tu vois j'ai entendu des histoires de gens qui avaient eu des ennuis avec des vidéos truquées. Je te fais confiance, tu feras bon usage de la vidéo. Mais imagine que quelqu'un qui me connaisse tombe sur la vidéo, la récupère et la truque, par exemple en modifiant les images de sorte que mes vêtements disparaissent, ce qui me ferait apparaître nue. Tu imagines si un truc comme ça se diffuse sur internet ?
- Wahou..."

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Dans une agence de voyage.
Avec un ami français, nous nous renseignons pour un trajet Jakarta-Manado.
Manado a 1h de décalage avec Jakarta.
Cependant, nous n'arrivons pas à expliquer les horaires qui nous sont proposés : 30 minutes de plus sur le vol aller que sur le vol retour.
Nous envisageons les possibilités (escales, décalage horaire d'1h30, etc.), mais rien ne colle.
L'agent de voyage cherche avec nous une explication, mais en vain.
Entre une vieille dame qui, ayant entendu qu'on s'interrogeait sur les fuseaux horaires, nous raconte sa vie : "Oui, moi aussi j'ai ce problème. Quand je vais à Bali avec ma fille, pareil j'ai une heure de décalage. C'est à cause des fuseaux horaires qui... blablabla".
Impossible de l'arrêter.
Et bien sûr, ça ne nous a pas du tout avancé.
On ressort de l'agence de voyages 30 minutes plus tard, sans billets et saoulés par la vieille.

lundi 12 octobre 2009

Anecdotes (2) (par CR)

Anecdotes de vie à Jakarta...
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" - Allô ?
- Bonjour, je voudrais réserver une chambre dans votre hôtel pour dans 3 semaines.
- Oui, pas de problème, vous passez dans 3 semaines et s'il y a de la place le jour voulu, vous prenez une chambre.
- Oui mais non : je voudrais bloquer une chambre, la réserver ?
- Oui oui, aucun souci. Passez le jour où vous voulez dormir chez nous, et s'il y a de la place, aucun problème, je vous garantis que vous aurez une chambre.
- (soupir) "
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Un soir à Jakarta.
J'interpelle un taxi.
Le chauffeur est excité comme un puce :
"- Bonjour Mister !
- Bonjour.
- Merci !
- ... ?
- Oui, Merci d'avoir choisi un taxi de la compagnie "Putra".
- Ah, de rien..."
Quelques minutes se passent.
" - Oui, oui, Merci Mister !
- De rien mon ami, de rien, vraiment. J'apprécie les taxis Putra.
- Merci."
Quelques minutes plus tard, j'écris un SMS.
Le chauffeur explose de rire.
" - Plaît-il ?
- Que faites-vous ?
- Euh... J'écris un SMS.
- Ah OK, je croyais que vous jouiez sur votre téléphone.
- Ah, non.
- Pardon Mister.
- Pas de souci mon vieux."
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Macet à Jakarta.
Changements de files brutaux, intempestifs, agressifs.
Des injures criées par la fenêtre.
Klaxons, énervements, des motos qui doublent de tous les côtés.
Mais toujours le doux clignotant.
Le calme clignotant.
Régulier.
Utilisé à foison, avec discipline.
L'exception dans l'incohérence de la conduite routière en Indonésie.
Comme s'il était là pour adoucir l'atmosphère,Rythmer le chaos...
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Je suis sur une passerelle piétonne qui passe au-dessus d'un grand axe routier de Jakarta.
Au milieu de mon chemin, patatra. La pluie.
Coup de bol, la passerelle est couverte.
Une pluie à Jakarta... On ne sait jamais trop quand ça va s'arrêter.
Je fais des allers-retours sur ma passerelle, trépignant.
Il pleut vraiment beaucoup, et il y a du vent qui fait pénétrer l'eau sur la passerelle, par les côtés. Je peine à me protéger des trombes d'eau (i.e. je suis trempé).
Une fille voilée passe par là avec un parapluie."Hello Mister. (Me montrant le parapluie) Maybe you need this ? Hihihi !"
Sous la pluie, discussion sur la pluie et le beau temps, en haut d'une passerelle où nous sommes bloqués (je serais incapable de vous dire de quoi on a parlé, je n'en ai aucun souvenir).
On est obligés de parler fort pour couvrir le tambourinement de l'eau sur la tôle. Et puis, "elle doit y aller".
Surréaliste.

lundi 28 septembre 2009

Tanjung Priok (par CR)


Octobre 2006.

Je viens d'arriver à Jakarta.
A une soirée, je rencontre un gars qui s'appelle FV. Il est sympa, il est marrant, et il a la colique. Néophyte, je capte toutes les idées de points d'intérêts ou des choses à voir dans la capitale indonésienne. Il me cite le Monas, les temples chinois, blablabla, "et pourquoi pas, si le coeur t'en dit, pousser jusqu'au vieux Tanjung Priok".
Je le fixe avec les yeux ébahis : "Wahou... Tanjung Priok ? Ca en jette comme nom !"

Samedi 6 Septembre 2008.

Il ne me reste plus que quelques semaines à passer en Indonésie, et je ne sais pas trop quoi faire aujourd'hui. Me reviennent à l'esprit les dires de ce bon vieux FV, et, bien qu'un peu sceptique quant à l'intérêt réel du lieu, je prends un Blue Bird, à l'assaut du port industriel de Jakarta. Le conducteur me regarde bizarrement quand je lui indique cette destination un samedi après-midi, en étant vêtu de mes plus beaux habits de touriste (t-shirt troué, short vert et tongues volées dans un hôtel à Sumatra).

C'est parti sur la jalan toll. Ah oui, je ne vous ai pas dit. Tanjung Priok, c'est hyper loin, paumé là-haut tout au Nord.


On passe des zones industrielles, des coins en friche, et enfin, on arrive. La première impression est un peu rude : des tas de terrains séparés par des barbelés, sur lesquels s'entassent des gros containers. Mais il faut persévérer. Le taxi me demande : "- Où voulez-vous aller Mister ?
- Euh..."

Un gars fait la circulation sur le rond point à l'entrée du port. "Di mana kita bisa lihat kapal-kapal ?" ("où peut-on voir les bateaux ?"). Le gars me regarde, un peu ahuri, et ne répond pas vraiment à ma question. Qu'importe ! J'indique des directions au pif à mon taxi, on va bien y arriver ! En plus, on se balade dans des coins vraiment sympas...

On tourne entre les entrepôts, les pelleteuses et autres engins roulants. Et puis enfin, après 15 minutes à la chercher, en demandant la direction aux quidams, ça y est, elle est là ! Marron, vaseuse, puante, oui c'est bien elle ! la mer, la Laut Jawa...


A quai, plein de vaisseaux magnifiques. J'aurais bien aimé en visiter un...


Je demande au taxi de faire une pause, je me balade le long des quais, tranquillement. C'est vraiment paisible et agréable, et comble du bonheur, il n'y a aucun touriste (une légende prétend que FV lui-même n'y aurait jamais mis les pieds).


Je sympathise avec les locaux. C'est un peu comme dans les villages paumés en plein coeur de Sulawesi: ici, on n'a jamais vu un blanc. A quelques kilomètres de la mégalopole, on retrouve l'authenticité indonésienne, il ne manque vraiment que les rizières.


Au bout d'un moment, je commence à m'ennuyer un peu. Je demande à mon taxi de me ramener. 200.000 Roupies : la note est un peu salée... Mais c'est ça, le coût du dépaysement.
Merci FV pour le conseil.


Emmenez-moi au bout de la terre,
Emmenez-moi au pays des merveilles,
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil.

jeudi 24 septembre 2009

Adjectifs (par CR)

Les mots qui me viennent à l'esprit si on me demande de décrire la majorité des indonésiens avec du vocabulaire français (est-ce que cela a un sens ?)... Sans généraliser bien sûr !


Accueillants. Gentils. Souriants. Riants. Serviables. Curieux. Indiscrets. Discrets. Schizophrènes. Soumis. Résignés. Innocents. Naïfs. Spontanés. Aimables. Calmes. Paresseux. Peux rigoureux. Bavards. Gourmands. Jolies. Craintifs. Patients. Pas solitaires. Optimistes. Pieux. Pratiquants. Tolérants. Imprévisibles. Pas toujours cohérents. Attachés à leur famille. Attachés à leurs traditions. Doués en improvisation. Polis. Amateurs de ragots. Pas ponctuels. Suiveurs. Pas souvent force de proposition. Joueurs. Timides. Facilement satisfaits. Capricieux. Prosternés devant l'Occident (dans les grandes villes seulement). Vecteurs de bonne humeur. Victimes de la corruption. Victimes des catastrophes naturelles. Victimes d'un mauvais système d'éducation.

mercredi 15 juillet 2009

Ghostbusters au pays du tofu

Après 4 cas de dengue en 2 semaines au bureau, notre DRH s’est décidée à appeler une équipe de démoustiqueurs…

[Petit intermède médical : la dengue ça s’attrape pendant la journée, par les moustiques rayés noirs et blancs. La période d’incubation est d’environ 7 jours, et les symptômes assez reconnaissables : fièvre soudaine, mal de tête, mal aux articulations et aux yeux. La fièvre dure environ 3 jours, et descend graduellement, grosse fatigue pendant une semaine… Rien à faire à part prendre du panadol (surtout pas d’aspirine), vérifier le niveau de trombosites tous les 2-3 jours, même après la fin de la période de forte fièvre…Et boire du jus jambu merah…]

Enfin bref, les démoustiqueurs arrivent le samedi matin au bureau, commencent à envoyer la sauce, et au bout de 5 minutes, détalent comme des petits faons, en braillant et en agitant les bras en l’air… Notre office boy en rattrape un, qui lui dit « c’est complètement affreux, il y a un fantôme (ada setan) dans votre entrepôt !! ». Il raconte que ledit fantôme ne veut pas entendre parler de démoustiquage, on l’a courroucé, et il va falloir l’apaiser, sinon le malheur et la mauvaise fortune vont s’accabler sur nous…Ben bravo, nous voilà dans de beaux draps, c’est la panique au bureau… Mes collègues commencent à faire l’inventaire de tous les incidents maintenant attribuables au fantôme: « il y a deux semaines, Dewi est tombée dans l’entrepôt, et Agus a tapé le pare-choc de sa voiture en se garant devant…Et tous ces cas de dengue… Tout ça c’est de la faute du fantôme, il faut vite s’en débarrasser avant que quelque chose de grave n’arrive !!! ».

Ca tombe bien, un de mes collègues connaît un bon exorciste chasseur de fantômes…

Le samedi suivant, les ghostbusters arrivent…Je suis un peu déçu, ils sont vachement moins funky que Bill Murray et Dan Akroyd, ils n’ont pas de désintégrateur de particules, et comble du sacrilège, dans leur Kijang ils écoutent du Dangdut

Alors, comment fait-on pour chasser des fantômes sans les outils traditionnels du ghostbuster ? Et bien c’est très simple, il faut juste se rappeler que le fantôme est lui aussi indonésien, donc tout ça devrait se régler avec un peu de bouffe… Avec ma naïveté de bule (homme blanc occidental), je m’étonne :

- Tu crois qu’il va kiffer le Tofu ? Mais dis-moi au fait, ça mange un fantôme ?
- Non, ça ne mange pas à proprement parler, ça "vole" le goût des aliments.
- Masa sih ? (Qu’est-ce tu racontes l’ami?)

Devant mon apparente incompréhension, mon collègue en rajoute :

- Mais si, je t’assure, chez mon grand-père on a fait ça : une assiette de riz blanc avec de la salade, l’exorciste a pratiqué son rituel pendant 2 jours, et le fantôme est parti en emmenant avec lui le goût des aliments !!
- Oooh, begituuuu… (Mais oui, Thérèse…)
- Véridique, j’ai goûté le riz, et figure-toi qu’il n’avait plus de goût !!
- Du riz blanc vieux de 2 jours qui n’a pas de goût ? Comment cela est-il possible ?
- De toute façon, c’est impossible d’expliquer ça à un bule, vous ne croyez définitivement en rien…

Le fantôme est très présent dans la culture indonésienne, il suffit d’aller au cinéma pour s’en rendre compte : l’un des genres cinématographique les plus populaires du pays, c’est le film de fantômes, il y en a au moins un nouveau tous les mois… Il faut absolument en voir un pour comprendre… Un ami m’a même raconté qu’il y avait un programme de télé-réalité dans une maison hantée, avec des caméras cachées… Et les fantômes apparaissent à l’écran !!! Si ça c’est pas la preuve par trois que les fantômes existent…

Absolument TOUT LE MONDE a une histoire de fantôme a raconter : un fantôme qui allume la télé pour regarder son sinetron préféré, une rencontre avec un fantôme suicidaire dans une chambre d’hôtel, un fantôme qui apparaît en arrière-plan d’un photo, une visite au cimetière qui a failli mal tourner, une porte qui claque mystérieusement, un vase cassé, ou encore 20.000 roupies qui disparaissent du portefeuille de papa... En fait, le fantôme est bien pratique : on peut tout lui mettre sur le dos…

Donc si jamais vous êtes en panne de conversation, que vous venez de dire une connerie ou un truc embarrassant et que vous voulez retomber sur vos pattes, lancez vite une discussion sur les fantômes ou sur le paranormal en général, vous risquez en plus de passer un bon moment…

jeudi 18 juin 2009

Le Bengkel Ketok Magic

Le Bengkel Ketok Magic

‘Bengkel’, ça veut dire garage, ‘Ketok’ c’est frapper ou toquer, et ‘Magic’ ben c’est magique, comme Paris.

Donc, un Bengkel Ketok Magic, qu’est ce que cela peut il bien être ?

L’Indonésie étant le pays du paranormal, la réponse ne m’a pas étonné outre mesure:

Un Bengkel Ketok Magic, c’est un garage où l’on fait appel à des pouvoirs magiques en invoquant des esprits sataniques complètement maléfiques...

A l’intérieur, très peu d’outils…avant de se mettre au travail, l’apprenti sorcier ferme le garage avec une grande bâche pour que l’on ne puisse pas observer ses rites et incantations…

L’avantage du Bengkel Ketok Magic : en 30 minutes ta voiture est réparée, et ça coûte moins cher qu’un Bengkel normal.

L’inconvénient : il faut venir avec la somme exacte, du genre Rp. 373,856, 900, sinon ils refusent de travailler…

Un autre inconvénient majeur: le garagiste faisant appel a des esprits sataniques, ta voiture est alors possédée, et il se pourrait fort que tu aies prochainement un accident (véridique, demandez a vos collègues indonésiens)…

Vous voila prévenus…