vendredi 30 novembre 2007

Apres les magnifiques paysages de Papouasie, les magnifiques paysages de Bekasi

En 1948, la province spéciale de Jakarta abritait 2 millions d’âmes sur 20.000 hectares. En 1965, sa population atteignait 4 millions d’habitants sur 35.000 hectares, puis 6.5 millions sur 65.400 Hectares en 1980. Aujourd’hui, Jabodetabek (Jakarta-Bogor-Depok- Tangerang-Bekasi) regroupe plus de 15 millions de personnes.



Ces 15 millions de Jakartanais produisent gaiement tous ensemble la bagatelle de 6.250 tonnes d’ordures par jour. La question est donc mais ou vont toutes ces ordures?

Et bien a Bekasi bien sur… Bekasi est une ville de la Banlieue de Jakarta, aux abords de laquelle se trouve Bantar Gebang, la plus grande décharge – on n’oserait pas dire site de retraitement de déchets - du pays, qui s’étend sur environ 110 hectares.



PT Patriot Bekasi Bangkit, le groupe en charge de la gestion du site était suppose mettre en place un système de gestion des ordures appelé sanitary landfill, dont le principe est d’enterrer et composter les déchets pour minimiser la contamination de l’environnement.
En réalité, Bantar Gebang est une énorme pile de déchets, dont la gestion est en fait deleguee de facon non-officielle aux quelques 6.000 « chiffonniers » qui y travaillent. Un tiers d’entre eux sont des enfants, qui commencent parfois a ramasser les ordures des l’age de 3 ans.
Chaque enfant peut gagner entre 5.000 et 8000 Roupies par semaine.
« Ce n’est jamais assez. Il nous faut 10.000 roupies par jour mais on arrive jamais à en faire plus de 7.000. Le prix du riz a doublé, pas celui des ordures », explique Narman, pere de famille a Bantar Gebang, qui, pour être autorisé à construire sa baraque au milieu des ordures, a dû débourser un loyer de 10.000 roupies.



Selon Walhi (ONG indonésienne), une investigation en 2002 a revele que des milliers de personnes vivant dans les villages environnants souffraient de problemes respiratoires, cutanes, de dyssentrie, et autres maladies liées à la pollution de leur environnement, notamment la pollution des nappes phréatiques.

Suite aux conclusions de cette investigation et aux pressions des ONGs et communautes locales, le gouvernement de Jakarta accepta de payer un dédommagement de 50.000 Roupie par mois a chaque famille affectée, mais les paiements n’ont pas encore été effectues.

jeudi 29 novembre 2007

Securite des transports en Indonesie

La première fois que j’ai vraiment réalisé l’étendue gigantesque de l’Indonésie, c’était en voyant une superposition de cartes: la distance entre Aceh a l’Ouest, et la Papouasie a l’Est est équivalente a la distance Londres - Montréal…plus de 5.200 kilomètres, soit plus de 20 fois Paris – Roubaix !!

Dans un pays couvrant des distances aussi grandes, il est évident que les infrastructures et le réseau de transports sont primordiaux pour le commerce, le développement, et l’approvisionnement des villes et des campagnes. Je ne parlerai même pas de l’état délabré du réseau routier qui ferait passer les pavés de la grande course pour un tapis d’asphalte velouté comme du yoplait…mais quand même, il y a des statistiques qui rendent pessimistes :

L’année dernière, les autorités indonésiennes ont recense un accident d’avion – crash, atterrissage raté ou en dehors de la piste, atterrissage d’urgence, problèmes techniques – tous les 9-10 jours, deux collisions de trains ou déraillements par mois, et au moins 8 bateaux coulés. Ce sont les statistiques officielles, les statistiques réelles sont probablement encore plus élevées.

Cette année n’a pas été beaucoup plus glorieuse; quelques épisodes marquants recenses par la BBC: un avion et ses 102 passagers disparaît du radar aux abords de Sulawesi le 1er Janvier, un Ferry sombre dans la mer de Java a la même période faisant des centaines de victimes. Sur la cote de Sumatra, un accident de Ferry fait 58 victimes, un speedboat disparaît a Kalimantan, un train déraille sur Java…plus 2 accidents d’avions, tout cela pour le mois de Janvier...quelques dizaines de morts en Février a cause d’un incendie sur un ferry au large de Jakarta, sans oublier le crash d’un avion Garuda a Yogyakarta et ces 22 victimes…

D’après the Transport Society, le secteur des transports indonésien aurait besoin de millions de dollars pour mettre son système de transports aux normes de sécurité. Bien que le gouvernement nie tout état d’urgence et problème de sécurité dans son réseau de transport, il acquiesce néanmoins le besoin d’injecter des fonds dans le secteur.

Si Maggy était la, elle dirait que la solution pour améliorer la qualité des transports Indonésiens c’est l’ouverture au capital prive. Ben oui, mais Arlette ne serait pas d’accord, en fait les secteurs du transport maritime et aérien ont déjà été partiellement privatises, avec un résultat plutôt décevant: une explosion du nombre de compagnies low cost, qui sont désormais responsables de 2/3 des accidents d’avion par exemple, et son suspectées de simplifier les procédures de sécurité pour réduire leurs coûts.

Comme dirait Jean-René Godard, c’est des histoires qui font froid dans eul' caleçon cycliste…

mardi 20 novembre 2007

Le Comic Cafe

Aux Etats-Unis, on dit le client a toujours raison, en France, on dit le client a toujours tort, en Indonésie…eh ben on dit rien, le client, on s’en pukulin les bola-bola comme Spiderman pukilin les méchants…le service est a l’industrie de la restauration indonésienne ce que Robin est a Batman : un accessoire inutile...

Mon illustration préférée : le Comic Cafe de Tebet


Cadre sympa et orignal, menu sous forme de BD: superman propose a Hulk une superquiche au fromage accompagnée de petit pois Géant Vert, Batman emmène wonderwoman au McDrive avec sa Bat Mobil au grand dam le blond de Superman et de l’homme invisible, qui persiste a partir sans payer sa flash salade et son super combo burger…bref, mis a part les toilettes construites par l’architecte de passepartou et de l’homme elastique, le cadre est plutot agreable…donc on était tous heureux comme Casimir, on commande gaiement en cochant des cases sur une petite feuille, je me dis pas mal ce système, au moins ils oublieront rien, et c’est la première fois que j’aurai tout bon a un QCM…


On rigole, on picole des Bintangs, la boisson non-officielle des super-heros en dépression que sont Action-Man et Gi-Joe, achetees au circle K avec CR, a 15 minutes de la en taxi – le chauffeur partageait le don de Darevil, a savoir la cécité, et a donc eu du mal a trouver…on ne voit pas nous non plus l’heure passer, jusqu'à que nos estomac, a 10h32, commencent a crier famine…FAAAMIIIINE !!!!!!!!!

On demande a la serveuse, mais ou diable sont nos Bat’ commandes et nos flash salades ?
Ah bon, vous avez commande a manger ??…pffff, si Jean Marie Bigard avait été la, il aurait fait un carnage avec sa blague du tennis…bref, elle part se renseigner en cuisine, et reviens nous dire que les plats qu’on a commande sont abis (« n’a pu » en Indonésien)…c’est un grand classique du service en Indonésie d’attendre une heure avant d’informer le client que qu’est ce qu’il a commande, ben n’a pu…on commande d’autres plats, un peu moins super Bat’ alléchants, mais on a faim donc ça fera bien l’affaire…Un quart d’heure plus tard : maaf yaa, abis juga…diantre, par les cornes de HellBoy, il reste quoi en cuisine ? euhhh, des megas frites super froides…et une hémorragie nasale a la table 8… je suis las, las, las…dis Asterix, ça veut dire quoi je suis lalala ?

lundi 19 novembre 2007

Salon de coiffure (par CR)

D.N., c'est un copain qui habite dans le même complexe d'appartements que moi.
Il a une voisine qu'on appellera Miss P.
Miss P. a 25 ans, toutes ses dents, et ses parents ont beaucoup d'argent.
Miss P. en avait marre de dépenser trop d'argent au salon de coiffure, alors elle a eu une idée géniale : ouvrir son propre salon.
Alors elle a demandé à ses parents la thune pour ouvrir son affaire, et voilà.
Comme ça l'intéressait de bien faire son salon de coiffure, elle a pris le temps d'étudier la concurrence aux alentours, et de bien choisir son emplacement et son local.

Elle a acheté une maison qu'elle a transformée en un beau salon...


... Et tout ça, grâce à des travaux au black.

Ah oui car j'ai oublié de vous dire, le salon de Miss P. n'est pas déclaré du tout.
Pas de structure légale, pas d'entreprise ni même d'association, RIEN.
Pas d'assurance non plus bien sûr, mais ça c'est normal, "ce n'est pas dans les préoccupations indonésiennes".
Les 16 employés du salon ne le sont bien sûr pas officiellement. Ils gagnent au black un salaire mensuel compris entre 45 euros pour les "office boys" (hommes à tout faire : gardiens, coursiers, ils aident les gens à se garer, etc.) qui vivent d'ailleurs dans la maison, à un superbe 170 euros pour la styliste. Certes, le niveau de vie en Indonésie est (relativement) bas, certes l'argent ne fait pas le bonheur, mais quand même... Avec cette somme d'argent et un jour de congés par semaine, on ne peut pas faire grand chose de sa vie, surtout à Jakarta. Mais c'est un autre sujet.

Miss P. sait qu'un jour le bureau des taxes peut venir l'enquiquiner un peu quand même. Mais pas de panique. Elle a gardé de côté le paquet de fric nécessaire pour corrompre les rabat-joies au besoin ("Ne me piquez pas mon jouet !").

Miss P. n'aime pas beaucoup s'embêter avec les formalités administratives. Alors pour faire simple, elle n'a même pas créé de compte en banque pour son salon. Tout va et vient directement sur son compte personnel, y compris les paiements par carte bleue des clients. Pourquoi s'embêter ?!

Le problème c'est que du coup, elle du mal à faire la balance entre ce que lui coûte et ce que lui rapporte son salon. Car par exemple, elle achète les produits de beauté pour son salon au supermarché en même temps que ses paquets de nouilles instantanées. Pas pratique pour distinguer le tout.
En plus la finance c'est pas trop son truc. Et puis elle n'a pas d'ordinateur, et ne sait pas utiliser Excel. Alors elle a demandé à D.N. de l'aider pour tenir la comptabilité de son salon : par exemple, pour commencer, une feuille de calcul avec des "+" et des "-"...

Miss P. est une fille souriante et gentille, un peu timide, et qui paraît même un peu naïve. Une fille comme on en croise plein en Indonésie. Ce n'est pas, je pense, une bourgeoise pleine de mauvaises intentions, ou prête à tout pour se faire encore plus de fric. Elle ne donne pas non plus l'impression d'être une tortionnaire qui maltraiterait ses employés (employés qui d'ailleurs ne quittent pas l'entreprise fictive).
Tout est parfaitement "normal", et Miss P. est loin d'être la seule dans ce cas.
Bienvenue en Indonésie.
J'ai beau commencer à être habitué à ce genre d'histoires, je continue d'halluciner à chaque fois que j'entends un truc pareil...

Ce cas est un bon exemple de pas mal de choses qu'on voit au quotidien dans ce pays :

- Une motivation débordante pour les sujets qui intéressent les indonésiens (s'investir pour trouver le bon emplacement pour le salon, faire des beaux plans etc. par exemple), mais une négligence totale pour les sujets qui ne les intéressent pas, même si ça semble primordial (la comptabilité dudit salon).

- Une adorable innocence dans le comportement. J'imagine la scène : "D.N., tu pourrais m'aider s'il te plaît pour la comptabilité de mon salon ? Je voudrais savoir combien je gagne ya". Aparté : je suis fan de ce "ya" ("oui"), naïvement optimiste, régulièrement placé en fin des phrases affirmatives par les indonésiens.

- Les indonésiens ont du mal à se projeter sur le long terme, et à anticiper l'avenir (Quid en cas de contrôle, pourra-t-elle continuer à exercer cette activité ? Peu importe, pour l'instant le salon rapporte du fric. Et c'est sans parler de l'absence d'assurance pour le salon, ses employés et ses clients).

- Un sens des priorités bien loin de ce qu'on connaît (ça ne pose aucun problème à Miss P. de créer une structure illégale, par contre ne pas savoir combien elle gagne précisément grâce à cette structure illégale lui pose problème).

- Un manque de rigueur flagrant.

- Les disparités énormes entre les classes sociales (Miss P. a quand même pris le temps d'estimer son chiffre d'affaire à environ 4600 euros par mois. Ses Office boys obtiendront cette somme qu'elle gagne en un mois après avoir habité dans le salon pendant 8 ans).

- La corruption omniprésente, même plus surprenante.

mercredi 14 novembre 2007

Trial by fire - Taking the law into your own hands is now commonplace in urban areas in Indonesia

Trial by fire

Taking the law into your own hands is now commonplace in urban areas in Indonesia

By Danang Kukuh Wardoyo

In some situations, a ‘crowd’ is associated with uncontrollable, aggressive or destructive behaviour. Crowds of English soccer fans may suddenly act like hooligans and vandals and protestors in worker demonstrations in various countries are often labelled disruptive. But these sorts of crowds gather in special situations, or at particular events. They don’t gather very often and they don’t usually kill people.

In Indonesia, it doesn’t take a special event for a terrifying crowd to gather. All it takes is a scream of ‘Thief!’ in a public place. Once a crowd appears, its behaviour is often so unpredictable that anyone may fall victim.

‘Two policemen from Majalengka Police were beaten to death by a crowd in Sindangpanji village, Cikijing District, Majalengka, West Java after it was suspected that they intended to rip off an ojek (motor cycle taxi) driver. One of the two policemen was burnt alive.’

Incidents like this one, reported in Kompas in August 2002, are frequently referred to as ‘main hakim sendiri’ (taking the law into your own hands). The ‘trial’ of the alleged criminal becomes a game for the crowd, which acts as a kind of ‘pengadilan jalanan’ (street court). Tragically, these ‘games’ often end in the death of the alleged criminal, regardless of guilt.

Since the fall of Suharto in May 1998, main hakim sendiri has become commonplace in Indonesia. Between 1999 and May 2002, the Greater Jakarta Metropolitan Police recorded 318 cases of suspected criminals being beaten by crowds in the greater Jakarta area (Jakarta, Bogor, Tangerang and Bekasi) and a few areas in West Java alone. A survey of the Jakarta crime-oriented newspaper Pos Kota between 1997 and May 2002 revealed 566 reported cases. These extremely high numbers are a cause for real concern.

Although there is a long history of main hakim sendiri in Indonesia, dating from the Indonesian revolution (1945-1949), an alarming new trend has been the practice of burning suspected criminals. Before 1999 crowds dispensing street justice usually beat their victims to death and there were very few cases of the suspected offenders being burned. Between January 1999 and May 2000, however, Kompas reported that of 48 crowd-related fatalities recorded by the Greater Jakarta Metropolitan Police, 18 were as a result of suspected criminals being burned to death.

Indicative of this new trend is the admission made by several ojek drivers in West Java that the formula ‘five parts to two’, meaning five parts of kerosene mixed with two parts of petrol, is now well known. This formula, which is poured onto the ‘thief’ and lit, is used by many street courts in the region.

What is behind this new trend of meting out street justice to alleged criminals? A commonly heard explanation is that this phenomenon reflects Indonesia’s weak law enforcement. A legal system that is inconsistent, open to bribes and lacking in authority often means that even if criminals are caught and convicted they receive only light sentences. Criminals may even get off scot-free if they provide a generous enough bribe or are backed by powerful figures. The frustration which local communities feel with this kind of system and their own sense of powerlessness to change it may make them vulnerable to this kind of aggressive crowd behaviour. While this so-called ‘frustration-aggression’ theory makes sense, it doesn’t explain why crowds have recently chosen to burn criminals.

I have witnessed these street courts in action on several occasions. On one occasion, I observed a crowd dispensing street justice to a pickpocket in Pejompongan, Central Jakarta. As I stood there, a number of those in the crowd called for the pickpocket to be burned: ‘If this was Bekasi that pickpocket would be burned for sure!’, ‘Just burn him, so he’ll learn his lesson!’, ‘In Tangerang there’d be no messing around, he’d be burned for sure!’.

The crowd’s yells attempted to generalise a pattern of action: that all thieves caught by crowds are burned. We can interpret this as an association between stimulus and response, which is reinforced through repetition. Thieves caught by crowds in urban kampung (villages) are often burned. This strengthens the association between ‘thief’ (read: criminal) and ‘burn’. When another thief is caught, this association is what people most easily recall from their memories.
Burning accused criminals

My research was based on two in-depth case studies of people involved in burning accused criminals. I met with and interviewed a number of the people involved in the burnings, including those responsible for it.

The chain of events in the first case study began when a young man in Indramayu borrowed a motorbike from his close friend. He then sold the bike and disappeared. Angered by this behaviour, the youth’s older brothers tracked the thief down. When they found him, they beat him and tied him up. Then, on their own initiative, the thief’s four older brothers handed him over to the owner of the motorbike, telling the owner, ‘This is our younger brother, but we’re giving him to you. It’s up to you whether you want to turn him red, green or black.’ They then departed leaving their brother behind. Not long after this, neighbours and ojek drivers began milling around in front of the house of the bike’s owner. Some of these people began calling for the thief to be burned.

Because the thief was a good friend, before going through the ritual of burning him, the owner of the bike asked, ‘Before I burn you, is there anything you want to ask for?’.

‘I want you to hold me,’ answered the thief.
‘No way! Ask for something else.’
‘Can I have a smoke?’ asked the thief. So, as the thief’s hands were bound, his friend helped him to light a cigarette and put it between his lips. While the crowd shepherded him towards the public cemetery, the thief smoked his last cigarette. When they came to a path among rice fields near the cemetery, the bike’s owner doused his friend’s body with petrol. ‘Matches, who has matches?’, he called out to the crowd. Someone in the crowd threw him a box of matches. ‘Then I lit a match, and burned him!’ he recalled. The flames instantly spread over the thief’s body. But the thief leapt into a muddy puddle at the edge of the rice field and the flames died out. The bike’s owner then dragged the scorched body of his friend back to the edge of the field. He was still moving, and breathing with difficulty.

‘That just tipped me further over the edge. He’d already been burned and he was still alive, so I poured more petrol on him and set him alight again!’ he added in a furious tone while demonstrating how he burned the helpless body. The thief was eventually burned to death.
The events of the second case study took place in Pancoran, Central Jakarta. A youth known to be a frequent petty thief was caught red-handed stealing shirts from his neighbour’s house. A crowd gathered and soon they were beating him and calling for him to be burned. The crowd took the youth to an open area of land and tied him to a clothesline. Several people then doused his body with kerosene and lit it. A few people in the crowd tried to stop the others from burning the youth but by the time they had managed to put out the flames, most of his skin was burnt. When the flames were out, the thief was ordered to walk home. Hours later, at around 11am, the police collected the thief from his house and took him to a police hospital to be treated and questioned. By five o’clock that afternoon, he was dead.

On the surface these two cases seem absurd. Burning your own friend? Burning your own neighbour? Everyone involved knew each other. How could it happen?

When I asked the owner of the motorbike in Indramayu why he had burned his friend, he confessed that by doing this the responsibility would be shared among all the members of the crowd. After all, they had all wanted the criminal to be burned. At least that’s what he had heard people calling out from the crowd.

‘If I’d stabbed him, or cut his throat, legally it would have been me alone who killed him. But if he was burned, well, the crowd also wanted him to be burned. They said they wanted to make an example of him,’ he recalled.

One of the people accused of burning the shirt thief in Pancoran gave a similar response. ‘I don’t know why I did it, because the crowd told me to, I doused the victim. Yeah, I doused him with what was at hand,’ he admitted.

These two answers reveal an attempt to divert responsibility to the crowd. An individual may act wildly in a crowd because of their anonymity in a large group of people. But these two answers reveal something else as well.

Theories of individual behaviour within a crowd suggest that there are various groups, each with their own interests, who become involved. Any one individual will tend to look for clues to indicate how their group will behave, and try to conform. The urge to conform does not arise from anonymity. In principle, it is stronger when an individual member of the crowd’s identity is known, such as in the two cases above.

Another way of understanding crowd behaviour is to think of a crowd as an opportunity to build self-esteem by seeking outside recognition. Media reporting on the burning of thieves typically includes a degree of sensationalism. For disempowered groups this media attention offers them instant acknowledgment.

Yet there is also the reality that until 1998 Indonesians were living under a repressive and corrupt regime which never delivered justice to poor people. The dark side of the era of reformasi is that the release of unexpressed frustrations has resulted in some groups taking the law into their own hands, with often tragic results. As long as the law remains weak and corrupt in Indonesia, main hakim sendiri will be a tolerated means of dispensing ‘justice’, even to close friends and neighbours.

Danang Kukuh Wardoyo [danang@radio68h.com] wrote his bachelor’s thesis at Atmajaya University, Jakarta, on the burning of thieves.Cartoon reproduced with permission of the Friedrich Naumann Stiftung, Jakarta, www.fnfasia.org.

dimanche 11 novembre 2007

Un petit skash…oui mais juste un doigt alors (par OD)

Après les conseils pour regarder le sport à la télé, les conseils pour faire du sport tout court…….sous cet air de blague, sachez que c’est on-ne-peut-plus sérieux et que cela demande une force mentale hors du commun, un peu comme Superman soulevant l’Indonésie entouré de kryptonites avec personne pour l’aider (Batman est en vacances au Bahamas, Wonder Woman est en plein procès pour attentat à la pudeur, Spiderman s’est fait piquer par une mouche, Dardevil a été assassiné par son producteur de cinéma ruiné et enfin les X-men sont en plein tournage d’un porno fantastique). En même temps, c’est de sa faute , il a choisi l’Indonésie et en Indonésie, ben les gens dorment ou jouent au ping pong….

Donc prenez un samedi matin, tout ce qu’il y a de plus classique, après avoir fait votre caca de fête, appelez votre voisin de tours et proposez lui un skash……..1h30 plus tard, ben oui votre voisin est Mr X et Mr X au lever est pas du genre rapide (ouh le règlement de compte, c’est moche, même au Qatar, ils vont être au courant maintenant), vous enfourchez votre Kijang magique direction Senayan stadium où vous allez rejoindre Mr P qui attend depuis 1h (tous ces chiffres sont volontairement gonflés pour provoquer les réactions de Mr X).

Donc au Senayan stadium, le skash se trouve sous les tribunes du stade…..bon donc le stade est grand et rond en plus pour rien arranger, donc voici des indices pour vous aider à trouver :

A un moment donné il y a une place ronde avec une statue moche qui donne sur une grande avenue, fermée entre 2 rangées de grille, donnant accès au stade et comble du bonheur, cette avenue donne directement sur l’entrée du skash. Si vous n’avez toujours pas trouvé, voici un deuxième indice….attention c’est le dernier, après il vous faudra faire des prisonniers pour en récupérer d’autres…..si vous en êtes à votre troisième tour de stade en voiture et que votre patience a des limites, repérez le terrain de base ball, il y a à côté une sorte de practice de base ball pour faire quelques balles à 22000Rp l’heure si je sais bien lire (ça ne vous aidera pas à trouver mais ce serait marrant d’essayer ça)……donc une fois repéré ça et ben c’est trop tard, le skash c’etait 300m avant…dommage.

Par contre, il y a une entrée secrète qui amène directement devant le skash en voiture…..pas fou ces indonésiens ils allaient quand même pas marcher 300m pour faire du sport…..mais là seul Mr P la connaît, mais nous n’abdiquons pas, nous aussi on rentrera un jour en VIP au skash.

Alors le skash en lui même esttrès bon marché, comptez 50000 Rp par personne pour 2h de terrain (bon d’accord 1h30 en tournant toutes les 10 min), les raquettes, 25L de Mizone goût passion, 15L de mizone goût Orange et 5L de coca, voilà pourquoi on ne joue que 1h30, si on jouait 2h, il en faudrait le double, y’a pas assez de stock et puis faudrait faire venir le prêtre, et lui il est pas dispo le samedi matin…….enfin bref un beau bordel.

A l’entrée vous êtes accueillis par un gentil indonésien qui dort et qui vous rappelle qu’il est 11h un samedi et que vous vous apprêtez à faire du sport et à transpirer.

Les terrains sont pas mal, en même temps j’ai pas de points de comparaison, les raquettes louées ont un cordage un peu lâche parfait pour les débutants (comme les skis défartés pour les classes de neige…….oh la neige me manque), ils n’ont que des balles pro, ce qui donne un résultat spectaculaire avec les raquettes, ils ont des sièges en rotin pour se reposer et des schémas explicatifs pour bien s’étirer pour ceux qui penseraient qu’il vaut mieux s’étirer que d’avoir mal à la fesse gauche pour 3 jours……….et si vous êtes gentils, le monsieur de la réception vous prêtera un DVD pour apprendre à jouer au skash façon TV5 Monde, c’est à dire avachi dans votre canapé.

Maintenant que vous êtes réveillés et en pleine forme pour la journée, voici quelques idées d’enchainement possible : un SPA avec des spécialistes (quoique je préconise d’y aller le lendemain, vos muscles étant encore tout endolori par vos efforts matinaux), le Ratu plaza sans s’être douché et encore en tenue, vous serez ainsi sûrs d’avoir de la place dans l’ascenseur, à tester également la sieste jusqu’18h, un tournoi de PES 2008, quoique Fifa 2008 soit mieux apparemment (ça me fait vraiment chier d’avoir gacher 7000 Rp dans ce jeu…….MERDE), des petites patates au coin du feu……enfin bref une multitude de choix aussi varié qu’il y a de sorte d’insectes dans ma salle de bain..

Et pour ceux qui veulent nous rejoindre tous les samedis matin, n’hésitez pas, on est open, comme au tennis…

mercredi 7 novembre 2007

Kantor Imigrasi – volume II (par FV "Bis Repetita Placent")

On parle de records en pagaille pour les J.O de Pekin, en voila un qui devrait durer…au moins un mois, jusqu’a ma prochaine visite au Kantor Imigrasi: 3 jours pour renouveler mon visa sosbub…le cul m’en tombe et mes bras sont troues…

Malgre les efforts de l’ orang pintar de Matraman (une sorte de chamane qui soigne ses patients a base de massages et breuvages point très agréables), c’est avec la tête dans l’anu et une bonne grippe que je pars au kantor imigrasi en ce mardi matin…quitte a passer une journée de merde, autant la mettre a profit…

Apres pas mal de temps perdu dans les embouteillage, me voila arrive, a 11h30, au bureau de l’immigration de Jakarta Centre, qui comme son nom le fait deviner, est situe au Nord de Jakarta…

- Bonjour, je viens pour mon visa…
- Alors la je te coupe tout de suite jeune homme, c’est “jam istirahat” (la pause), reviens a 1h

Je proteste pas, et m’assois dans un état de semi-somnolence très en phase avec l’ambiance du lieu…
Pendant une heure, je les regarde jouer au ping pong…leur jeu est a l’image de leur administration: petit bras, fourbe, truqueur, et sans panache…comme ils ont l’air heureux…le naturel revient au galop lorsque la balle tombe…ils attendent alors que l’un des “usagers” du service public ici présents se dévoue pour leur rapporter la balle…c’est significatif de leur vision du service public: le public au service des fonctionnaires.

A 20-12 pour Pak Dedy, l’épilogue d’une partie morne et aussi peu excitante que le lieu dans lequelle elle se déroule, la balle roule jusqu’a mes pieds…Pak Dedy me regarde, impatient… je le regarde patiemment, imitant ce regard vide et nauséabond dont il me gratifie a chacune de mes visites…on se regarde…tiens, rien ne se passe, comment cette situation d’un suspense hitchcockien va-t-elle se débloquer? Pak Dedy prend finalement la lourde décision de bouger son gros cul et de venir ramasser la balle, me lançant un regard noir et belliqueux, se disant sûrement: mais c’est pas possible d’être aussi fainéant et de faire preuve d’autant de mauvaise volonté…bienvenu au club…

Ca y’est, il est 1h…je vais peut être pourvoir tout régler avant la fermeture…
Que nenni l’ami…ah ben non, le chef est pas la aujourd’hui, on peut pas signer ton papier, faut revenir demain, me dit Pak Wijaya avec un grand sourire d’imbécile et un ton non moins imbécile…après de vaines protestations, j’essaies de m’assurer que demain il sera la…oui, il sera la…peut être…ça vaut le coup d’essayer non?

Le lendemain matin :
« ben oui, il est la, mais il faut aller demander une lettre d’authorisation au Kantor wilayah avant qu’il puisse signer !! Voyons jeune homme, c’est la procédure standard ! »
Apres avoir fait comprendre a cette personne visiblement finie au pipi qu’elle m’insupportait au plus haut point, je pars pour le kantor wilayah, qui pour rendre les choses plus simples, est situe a Jakarta Est, a une heure de moto…

Comme de par hasard, j’arrive tout juste pendant la pause…je patiente…je bloque alors sur la pancarte devant la porte d’entrée…ici on ne dit pas « ouvert », ou « ferme », mais « vous n’etes pas encore en retard » ou « vous etes deja en retard » …j’en suis reste dubitatif pendant toute la pause déjeuner…

Au retour de la pause, Pak Jayahartono me dit, ah oui mais la non, va falloir revenir demain matin.

- Non !
- Comment ca non ? demande t’il surpris
- Ben non, c’est tout, vous allez me faire la lettre aujourd’hui
- Ben non, c’est pas possible, ça va prendre trois heures, et dans trois heures on ferme

Je me courrouce alors quelque peu, irrité comme des hémorroïdes, révolté comme un cessessioniste, dans un état proche du Delaware… je respire, me ressaisit, et lui demande quelles sont les différentes étapes de ce processus de 3 heures

- Il faut que le chef signe, mais la il prend sa pause
- Jusqu’a quelle heure ?
- Jusqu'à 2h
- Et ben a 2 heures, il va revenir de sa pause, il va signer ma lettre, et il va pas casser les couilles a mon zob
- Pas possible…
- Pourquoi ?
- Il faut 2h…
- Pour signer une lettre ??
- Oui…
- A 4h le kantor imigrasi sera deja ferme…
- Je sais…
- Mais tu t’en fous…
- Bon, allez, a 3h et n’en parlons plus…
- Deal…

Epilogue: De retour jeudi matin au kantor imigrasi:
- Veuillez patienter…
- Pourquoi ?
- Faut attendre le chef..
- Il arrive a quelle heure?
- Il est déjà arrive, mais il petit déjeune…

Ben oui, ce serait dommage de prendre sur son temps prive pour faire quelque chose qu’il peut faire pendant les heures de travail…je suis sur qu’apres le cafe et la clope du matin, il retient le 3e "C", a en avoir des crampes au sphincter, pour pouvoir poser sa pêche au bureau… on optimise la journée…

10h mon passeport est enfin tamponne…

En sortant, je passe devant la « boite a suggestion » étrangement vide…j’aurais bien une suggestion pour améliorer un peu le service dans cette administration, mais ma bonne éducation m’interdit de l’exprimer…

A ce propos, en tant que fondateur, et pour l’instant seul et unique membre du comite contre le service d’immigration de la république indonésienne, je vous invite, a l’occasion du lancement national de la campagne sortez vous les doigts du cul - en signe de protestation contre l’inefficacité volontaire de cette administration - a placer votre index droit dans votre narine gauche a chaque fois que vous serez confronte a un fonctionnaire du service… il est temps que le mouvement s’organise…

Dont give up the fight !!

Where to find ... In Jakarta?

Allez, on parle beaucoup de bouffe en ce moment sur le blog, donc je vais vous donner de vraies bonnes adresses, sur les mets un peu hard-to-find:

  • Manger du bon porc a Jakarta: Kedai Kenanga, dans le complex Wijaya, pres de Darmawangsa Square. Commandez le Nasi Campur. C’est un warung vraiment tout simple mais qui reste propre et vraiment tres bon. Pas cher du tout, compter dans les 30,000 roupies avec une boisson. C’est juste a cote du Lang Viet d’ailleurs.
  • Manger du chien a Jakarta: A part dans les petites ruelles de Kota, il y a des warungs qui vendent du chien, avec des chauves souris et autres trucs bizarres, au Food Court au dernier etage de mall ambassador. Pour pas choquer les gens, le chien s’appelle RW. Amenez vos enfants.
  • Manger de bons kebabs a Jakarta: D’apres CM, il faut aller a Doner Kebab: celui de Kelapa Gading obtient mention honorable
  • Manger des oeufs de tortue/ailerons de requin a Jakarta: J’y suis alle avec mon boss, quel plaisir!! Attention, le nom je m’en souviens plus donc il va falloir etre chanceux et faire marcher vos petites gambettes: Vous prenez Hayam Wuruk. A l’intersection avec Mangga Besar, vous descendez du taxi. Vous avancez dans Mangga Besar et vous prenez non pas la premiere, mais la deuxieme rue a droite. Marchez encore 200 metres. C’est la, le seul resto de la rue... Installez vous, et faites vous plaisir a contribuer a l’extinction d’especes animales menacees.
  • Enfin, et pour ceux qui aiment les steroides, parait-il qu'on peut en acheter au marche Pramuka a Jakarta Est, a 10X moins cher qu'en Europe. Il y a aussi du Valium, Viagra, etc... Le marche est particulierement connu comme marche noir pour toutes les especes menacees indonesiennes, dixit un article d'Associated Press:
"Animal rights activists say Jakarta's Pramuka Market - a five minute walk from where the siamang gibbon is held in a ramshackle house stacked with cages - is Asia's largest black market for rare animals. "You want baby orangutans?" said a market vendor who identified himself only as Iwan. "How about a siamang gibbon? Better be quick, I've sold five already today. If there is anything you want, we can get it for you," Iwan added"

lundi 5 novembre 2007

Al Nafoura

Le restaurant du méridien offre une belle carte bien remplie dans un joli décor. Pas donné mais bonne cuisine libanaise et méditerranéenne et l’offre est assez réduite dans la capitale pour le souligner. A mon goût, ce sont les mezze qui sont les plus sympas, et en pole position : le taboulé, bien persillé comme il se doit, parfait. Le houmos et la purée d’aubergine sont pas mal non plus mais grosse déception pour la moussaka qui ressemble à tout sauf à une moussaka ; en plats, mes kofté étaient un peu sèches et servies avec des frites (SIC) mais les courgettes farcies du copain bien parfumées et délictueusement fondantes. Le cadre est joli, l'ambiance douce avec coin fumeur et non fumeur, et un passage tonitruant de la danseuse du ventre en milieu de soirée.

Al Nafura : dans l’hôtel Le Meridien, sur Sudirman

Catégorie : classe (prix très honorables mais vin très cher), compter 200 000 / pers pour plusieurs mezze + plat

Note : 7,5/10 (9:10 pour le taboulé)

Originalité : cuisine moyen-orientale

jeudi 1 novembre 2007

Lang Viet

Pour l’amour de la cuisine vietnamienne, j’écrirais une ode au Lang Viet ! Pour m’avoir redonné espoir dans cette ville de ouf de manger l’une de mes cuisines préférées, pour m’avoir donné l’occasion de pouvoir enfin narguer nos potes de Singapour qui n’ont toujours pas trouvé un resto viet digne de ce nom dans la capitale culinaire, et surtout pour m’avoir procuré ce sentiment indiciblement réconfortant de savoir que je peux me taper une vraie PHO quand il me plait, je dis MERCI de tout mon bidou de gourmande au Lang Viet !

Vous l’aurez compris, j’adore ce resto, le cadre, intime, boisé, vietnamien (ben oui, c’est pas un avion) est charmant, la vaisselle : un plaisir des yeux, tout est détails jusqu’aux sets de table que l’on peut d’ailleurs acheter, comme les peintures en exposition puisqu’il s’agit aussi d’une galerie. Côté cuisine, plaisir des papilles assuré avec une multitude d’entrées plus sympas les unes que les autres (nems, rouleaux de printemps, salades, gâteaux de riz farcis, crêpes…) et pour les plats… et bien je ne sais pas trop puisque je n’y ai jamais pris que des soupes PHO. Petit regret à ce sujet : pas de wanton soup, ni de wanton frits d’ailleurs et, de manière générale, le choix des plats gagnerait à être étoffé. Le personnel est super gentil, mais attention, ça ferme tôt : dernière commande à 21h30 sauf si vous emmenez dans votre sac un Pak négociateur…


Lang Viet: Komplex Wijaya II, de 11 h à 22h
Catégorie : moyen, compter entre 50 000 (bb mangeur) 150 000 (explosage de bide) par personne et avec bière

Note: 9,5/10 pour la bouffe, 8/10 pour le cadre, 8/10 pour le service

Originalité : galerie

Inconvénient ou avantage : non fumeur

dimanche 28 octobre 2007

TV5 Monde, Tome II ……..et maintenant on enfile son short

Question sondage : qui a voté Sarko aux dernières élections ?

J’entends déjà les réactions, on ne fait pas de politique sur ce forum et blablabla et blablabla, ça n’a rien à voir avec ce poste et blablabla et blablabla……….et bien figurez vous que si, sinon comment expliquer la présence de Patrick Montel tous les dimanches à 16h45 pour les commentaires du match de foot du jour. Vous ne voyez toujours pas et pourtant c’est simple et lorsque vous aurez compris, ben vous aurez compris, enfin pour ceux qui se donnent la peine d’allumer leurs postes à cette heure là et que ça gênerait…….me direz-vous quel français qui se respecte n’allume pas son poste à cette heure là ? C’est quand même une fierté extra nationale

Mais revenons à nos moutons, pour les incultes, Pat la menace Montel est le grand monsieur athlétisme de France Télévisions……..si si souvenez vous, un chaud soir d’été d’août 1992, il y avait un énervé dans le poste qui gueulait un truc du genre : « Et maintenant, chers téléspectateurs, la bienséance nous imposera la contenue et la patience. Au jour d’aujourd’hui et à l’heure de l’heurd’hui, nous nous retrouvons, chers téléspectateurs en direct pour la……OUH LALA LE DEPART EST DONNE . VAS Y COURS MARIE JO COURS BORDEL . TU VAS BOUGER TON GROS CUL OUI, NON MAIS C’EST PAS POSSIBLE ? SI TU VEUX PAS TE FAIRE DILAPIDER EN RENTRANT EN FRANCE, TU VAS LA GAGNER CETTE MEDAILLE BORDEL DE CUL, NON MAIS QU’EST CE QUI NOUS A FOUTU UNE TORTUE PAREILLE, PUTAIN MERDE, AH BEN QUAND MEME ELLE A GAGNE….A VOUS LES STUDIOS », en gros ça ressemble à ça….oups j’oubliais : En raison du caractère grossier de l’intervention ci-dessus, nous vous prions de bien vouloir tenir éloigner vos enfant de l’écran de PC ou de Mac (pour ne froisser personne).

Vous voyez toujours pas le rapport, et ben je vais vous expliquer, qui a fait campagne pour la compression des emplois dans le service public, ah ça y est , ça vient, et ben oui le mec, il servait 15 jours tous les deux ans à commenter de l’athlé et bouffer nos impots en foie gras………mais maintenant ça a changé et en raison d’une compression des coûts et ben il a fallu lui trouver un nouveau hobby et ils l’ont foutu au foot sans formation…..et ça c’est pas marrant…….non parce que soyez honnête, on est tous parti de France parce qu’on en avait marre d’entendre les commentaires relou de notre beauf lors de merveilleux instants ballon rond, pizza chips et pour les plus chanceux, pipe……enfin chacun ses trips parce que devant le beauf, c’est pas top…….il serait foutu de détourner son attention de la télé et de commencer à commenter l’affaire : « bip bip bip bip bip bip bip »….on va pas devenir sale non plus

Flash info : Tandis que Pierrette vient de gagner le fabuleux Larousse « un roti pour dimanche » au 4 à la suite

Donc le beauf oui, donc maintenant on se retrouve tous avec le même beauf et on a l’impression qu’il a accumulé les lourdeurs de tous. Et attention c’est pas tout, ils l’ont accouplé avec Didier Roustand, le monsieur critique du football, c’est un peu le guide michelin du foot ce mec sauf que personne n’a d’étoiles a la fin. Espérons qu’ils feront pas des petits ces deux là………

Bon passons, ensuite vous avez France2 foot, en remplacement de Téléfoot sur TF1 (une sale affaire de droits télé nous privent désormais du délicieux Thierry Roland et ces non moins délicieux penchants sexistes, masochistes, raciste etc etc etc etc…….et en plus il mange ses croûtes en direct à l’antenne, dégueu)

Alors la donc changement tactique du service public, ils se sont dits, on a mis 2 stars pour le match du jour, la on va lancer un petit jeune……bon apparemment ils avaient pas pris assez d’élan avant de le lancer ou alors ils avaient ranger le canon à nain au placard (ah non aux dernières nouvelles, ils l’ont prêté au père Fourras pour une nouvelle épreuve de lancer de passe partout……..mais par contre ils ont fait des tests et il part trop loin en mer et après ils sont dans la merde pour compter les clefs) parce que tu lui mettrais Frou Frou ou le foot a commenté, il aurait les mêmes expressions ……..

Flash info : Tandis que Christian remporte sa troisieme victoire d’affilé, quel champion……..et roulement de tambour, tadadan, tadadan , tadadan (oui je sais je fais bien le tambour)…….et bien IL RESTE……fabuleux

Et maintenant on enchaîne avé le monde de l’ovalie……la tache s’annonce difficile pour décrire ce grand moment mais on va essayer…….bon comme vous le savez tous, on a loosé en demi, contre les rosbeefs en plus, enfin bref la honte mais n’en rajoutons pas…….alors certains ont des théories de l’échec : les joueurs étaient trop vieux, Laporte une pine d’huître, Zidane jouait trop au pied, ils auraient pu enlever les skis à Gégé Killy la terreur des pistes, Vercingétorix trop petit et enfin Haroun Tazief trop une larve..euh non lave..comme dans un volcan…..désolé….bon ok je sors….

Moi j’ai une autre théorie et elle est en 6 syllabes : PHI LI PPE SAINT AN DRE…..non mais vraiment si on reste objectif, à tous les coups c’est lui qui a déconcentré les joueurs à force de gueuler tel un homme de 11 ans qui est encore en mode alternatif au niveau de la sono…..franchement si Lionel (son compère inculte…..vous avez jamais remarqué qu’ils aiment bien mettre un pro avec un cancre comme ça le téléspectateur se sent moins bête, c’est une technique communo marketo ing découverte par un ermite ouzbek par temps de pluie…..ben oui c’est bien connu, le ballon glisse par temps de pluie…mais attendez c’est un complot, voilà pourquoi Montel est au foot, c’est pas du tout de la faute de Sarko, c’est de la faute des Ouzbeks……ben dis donc si jamais quelqu’un sait où c’est,l’Ouzbek…ussie on pourrait peut être monter une opération militaire pour leur botter le cul en les bombardant de Montel et Lionel…..et s’ils résistent on balance Didier et Philippe et là ils feront plus les cacous avec leurs belles théories…….et ainsi prends fin la plus longue parenthèse de l’histoire des blogs) s’était plaint qu’il pouvait plus voir le match (ouah la transition de ouf) parce que Philippe éclatait ses boutons sur la vitre de la cabine de commentaires, personne n’aurait été surpris………et comme quoi tout mène à la gloire, il paraîtrait que Biactol a fait signer un contrat d’exclusivité à Philippe…….Donc moi je dis, c’est Philippe le coupable, il a tué la coupe du monde dans la bibliothèque avec le chandelier……Nos joueurs étaient paralysés dés qu’il rentrait dans les 22 (expression rugbalistique voulant dire 22m……..et oui faut vraiment pas avoir fait l’Ecole Supérieure du Yahourt à Montluçon pour comprendre le rugby…….et rassurez vous, c’est encore pire au foot…….ben oui ils ont pas de ligne de 22 alors c’est plus facile) et comme par hasard, ça coïncidait avec le moment ou la machine oscillante de Philippe se mettait en route…..alors direct les mecs ils allaient en touche non pas poussé par l’adversaire mais parce qu’ils cherchaient la sortie. ……

Enfin maintenant c’est du passé et le passé, c’est le passé

Bon j’espère qu’avec ces deux posts, ça vous aura donné envie de sortir et prendre l’air délectable de Jakarta, certains se trouveront peut être même une révélation et s’achèteront un short et des baskets pour aller faire la course avec les Ojeks…….non ……ah bon…….enfin comme tout le monde le dit : TV5 Monde c’est la loose mais c’est de la bonne loose à la française et ça, ça fait zizir

mardi 16 octobre 2007

TV5 Monde l’alternative aux DVDs à 7000 Rp (par OD)

Je cherchais un nouveau thème pour une revue qui se voulait d’anthologie. J’ai eu beau creuser, creuser, rien de rien ne venait. Et d’un seul coup l’éclair, le génie, l’instant de grâce, bref la loose….car oui c’est bien en étant avachi dans mon canapé style Mémé XIV vert pomme à motif à fleur en regardant Julien Lepers….et Paule se qualifie pour le 4 à la suite, elle est trop forte cette Paule tandis que Maxime élimine le champion en titre en trouvant que le contraire de l’art figuratif n’est autre que le célèbre art abstrait. Bref je me suis dit tu squattes quand même cette chaine de merde tous les jours entre 16h et 19h30, ça vaut bien une revue……tant pis pour l’anthologie ce serait pour la prochaine, là on va essayer de limiter la casse.

TV5 Monde, des films que même nos arrière grand parents sont trop jeunes pour les avoir vu, des séries télé policière qui ferait passer Navarro pour un professionnel, des chiffres et des lettres regroupant la secte des connaisseurs de la table de multiplication de 47, télé matin où vous apprendrez que William Leymergie a été remplacé par Thierry Beccaro le monsieur motus mais pas bouche cousue,( ce serait dommage de se priver d’un tel talent) pour avoir tabassé un de ces chroniqueurs après que celui-ci ait osé mettre du sucre de canne à la place du canderel de monsieur l’empereur des matins réussis (et dire qu’il y a peu cette émission formait la doublette gagnante du PAF avec Santa Barbara) et enfin le journal canadien où même l’assassinat de Oui Oui (à prononcer ui ui) vous fera rire….

Enfin tout ça ne reste qu’un amuse bouche devant l’enchainement de ouf de la fin de journée.

Premièrement pour en profiter un maximum, il faut être libre à 16h30,( ce n’est pas donné à tout le monde mais ne vous en faites pas une des rares boites françaises à offrir ces conditions recrutera en Décembre pour ceux que ça branche), il faut avoir une télé 2*40W pour couvrir les essais de sono de la mosquée du coin, il faut être fan de france3 dés sa plus tendre enfance et enfin il faut adorer son pépé et sa mémé.

Donc tout d’abord, vous répondez à votre quatrième mail de la journée (ouh la la ça c’est pour les grosses journées), vous branchez dés 16h15 la télé mais en mode silencieux car votre boss qui a eu 2 mails lui aujourd’hui va toujours au sauna à 16h25 et vous donne toujours un petit coup de fil pour voir si vous seriez pas au bowling (il est con lui, il sait pas qu’il y a Nagui à cette heure là, oh l’inculte, ce serait comme aller au championnat du monde de curling quand on peut jouer aux fléchettes chez soi)…….ah voilà le générique commence, nagui est en grande forme aujourd’hui, Briguitte a perdu tot elle pensait que « ne me quitte pas » était une chanson de Lorie….c’est dommage elle était belle avec sa choucroute sur la tête….ah attention nagui place sa 42ème blague de cul en 12 minutes, ouh la elle est rigolote celle là mais elle est pas finite ……..résultat Jean René reste champion après avoir très bien répondu à son questionnaire sur les mollusques dans la peinture impressioniste du 3ème siècle avant Léon Zitrone…….Et maintenant les dessins animés, une pause s’impose, il y a quelques temps encore, vous auriez pu admirer Papyrus le petit pêcheur mais c’est malheureusement fini donc vous pouvez profiter de ces 30 min soit pour envoyer quelques mails à maman, soit pour lire Paris match, soit faire quelques pompes car vous n’avez pas eu le temps de les faire ce matin vu que vous vous êtes levés à 11h.

Passé ces trentes minutes, c’est un autre dessin animé qui prend la relève, mais quel dessin animé, c’est l’homme au bonnet rouge le plus connu de la terre………non non pas Guy Roux, il est bleu le sien, c’est bien le commandant Cousteau, grand pote du captaine Iglo et de l’amiral Croustibat qui peut te battre. Vous pourrez apprendre par exemple que les dauphins à queue blanche ne dorment jamais complètement, un coup c’est leur cerveau gauche, un coup c’est leur cerveau droit car sinon ils se noiraient et ce serait con quand même pour un poisson……..

Bref passons, pourquoi n’y a-t-il aucuns ballons sur le plateau de questions pour un champion…………parce que Julien Lepers……..elle est rigolote n’est-ce pas ? C’est Jean Roucas qui l’a créé…..on approche du grand moment de la soirée, mais cette émission mérite que l’on s’y arrête, en plus Eddy le rocker picard a gagné le grand Larousse des cakes a travers les âges et le petit Larousse des Harley Davidson dans l’armée ouzbek………

Bref, la vie est belle, votre trou est fait dans le canapé, plus question de le lâcher, c’est maintenant Plus belle la vie qui prend les rênes de la petite boîte magique. Et incroyable depuis hier ce salop de Frémont est derrière les barreaux, un vrai corrompu (quand même un enfant de cœur face aux douanes indonésiennes mais le budget pour venir à Jakarta aurait dépasser les 50 euro nécessaires à l’élaboration de chaque épisode) mais maintenant Céline est devenue folle, elle est prête à tirer, quel suspens et c’est maintenant qu’ils balancent le générique…..vraiment ils ont trop la classe ces scénaristes, ils savent jouer avec l’envie du spectateur comme ceux d’Oliv’ et Tom lorsqu’Oliv mettait 4 épisodes à dépasser le milieu de terrain

Petit instant humour avec caméra café pour finir sur Rumeurs, la série canadienne du moment où vous découvrirez que comme en France, la rédaction d’un journal people est une vraie coucherie…….

Cétait OD en direct live de son canapé, il est 19h je me fais rumeurs et après un DVD, qui a dit qu’il n’y avait rien à faire à Jakarta…

lundi 15 octobre 2007

Manager des Indonésiens (par Mr. Orange)

Pour ma première revue, je n’ai pas choisi un sujet facile facile mais je vais essayer de me sortir les doigts histoire d’en faire un récit puissant. Bon, je dois d’abord expliquer le choix de mon thème, c’est probablement parce que mes potes (alias les Mr. K, X, EE, FV, etc) m’appellent le super Manager que j’ai décidé d'expliquer au monde entier ce que c'est que de manager des Indonésiens : il faut savoir que je mon equipe se compose d'une bonne dizaine d’Indonésiens.
Apres quelques mois dans ma compagnie, je me retrouve une semaine avec ma directrice des ventes, une vendeuse et un mec en charge des relations publiques pour un salon professionnel qui se tient à Bali. Gros salon asiatique avec présence de tous les boss de la société, évènements que l’on prépare depuis 3 mois et que l’on rabâche que tout doit être parfait sur notre stand.

Premier jour (mercredi) : J croise au petit déjeuner à l’hôtel les 3 personnes en charge du stand. Premier bilan, ils sont éclatés, tête dans le cul, pas fringués, pas maquillées, ca s’annonce pas terrible. Petite réflexion sympa « vous ferez un effort pour avoir une meilleure tête quand vous arriverez au stand ». J’arrive au salon en avance, je fais un tour et visite la concurrence, 2ème reminder par téléphone, « les boss sont tous la, faut que vous tardiez pas et attention a vos têtes ». Ils arrivent, toujours aussi dépouillés et on n’a pas l’air d’une compagnie super sérieuse. Enfin, la journée se passe puis je découvre un petit problème de badge, on en a pas assez pour nous 4 donc je me retrouve, avec notre mec en charge des relations publiques à me faire virer du salon vers 15h. Bon, ce n’est pas leur faute, c’est l’organisateur du salon qui limite à 2 invitations par compagnie. Pas de problèmes, je la joue cool et je lui dis, je te paye une bière quelque part. Sur le chemin :
- Lui : « Alors, c’est quoi le programme pour demain ? »
- Moi : « Facile, demain, tu vas au salon, je n’y serai pas parce que j’ai un meeting, mais tu développes tes contacts avec la concurrence, les clients potentiels, la presse, etc »
- Lui : « ok, pas de problème »
On passe la soirée au resto avec l’équipe et on essaye de pas trop revenir sur leur désengagement parce qu’il leur reste encore 2 jours pour se rattraper.

Deuxieme jour (jeudi) : Meeting avec des responsables de filiales sans accrocs particuliers. On retrouve le reste de l’équipe en fin de journée pour se rendre à un Cocktail histoire de continuer à tisser des liens à l’extérieur. Soirée sympa mais il faut passer derrière chaque personne pour lui rappeler le pourquoi de notre présence au cocktail : développer les relations avec les clients potentiels et la presse.

Troisième jour (vendredi) : Dernier jour de salon, je suis toute la journée sur place pour accueillir les clients, faire des nouveaux contacts et j’appréhendai cette journée qui se passe finalement bien. Je termine par un petit cocktail très indo et les 3 autres vont soit disant à un autre cocktail organisé dans le cadre du salon. Enfin, à 3h du mat, je les croise dans un bar de Seminyak et ils n’ont pas l’air bien plus frais que moi. Pas de souci, c’est vendredi soir et ils ont bien mérité de se détendre.


Retour au bureau (semaine suivante) : Jusque là, tout le monde se dit qu’il n’y a vraiment rien d’exceptionnel, mais c’est la semaine suivante, en revenant au bureau que je réalise l’ampleur du gap entre occidentaux et asiatiques.

Les ressources humaines m’appellent « Hé, ta directrice des ventes a signé elle-même ses congés, tu peux venir jeter un œil ? ». Elle a donc accepté toute seule sa demande de congés pour le motif suivant « 3 jours pour récupération des heures supplémentaires faites lors du salon de la semaine précédente ». Illico, je la convoque et je lui dis qu’elle n’as pas à signer ses congés toute seule, que jusqu’à nouvel ordre, je suis toujours son boss et lui demande le pourquoi de ces 3 jours de récupération pour le salon qui a eu lieu mercredi, jeudi et vendredi ? Elle se dégonfle pas et répond tranquille : « ben quand je suis au bureau à Jakarta, je travaille de 9h a 18h et là, je suis allée à des cocktails le soir parce que j’étais obligée alors je veux récupérer mes jours ! ». Bon, je ne vous fais pas de dessein, vous imaginez bien que je ne lui ai pas donné ses jours.

Mon gars en charge des relations publiques se pointe dans mon bureau avec sa demande de remboursement pour la semaine précédente. Je jette un œil et je trouve des dépenses plutôt bizarres :
- un remboursement de déjeuner pour le mercredi midi alors qu’on a mangé gratis ensemble au salon avant se faire virer. Je gère le truc sans opposition de sa part.
- un remboursement pour le resto de mercredi soir alors là, je lui dis « tu te fous de moi, on a mangé ensemble aussi mercredi soir au resto ! » et lui sans complexe « mais j’avais déjà dîné au resto juste avant ». Bien sûr je lui ai dis que je la boite ne lui payait pas ses goûtés et qu’il arrête de me les briser.
- un remboursement pour le resto du jeudi midi alors que le déjeuner est fourni par l’organisation du salon. Alors là je le questionne et il me dit « Mais je ne suis pas allé au salon jeudi » ! Moi dubitatif « quand on en a parlé mercredi, je t’ai bien dis que tu allais au salon jeudi ? » Il acquiesce et là je deviens fou, mais qu’est ce qu’il a foutu jeudi, il était en vacances à Kuta ? Ben pas loin, il ose quand même me sortir qu’il a fait le tour de la concurrence à Kuta. Bon, je lui fais part de mon mécontentement et lui dis que la prochaine fois, je ferai bien attention à lui, si prochaine fois il y a. Putain, je me dis qu’il faut tout de même être con pour se griller tout seul juste pour un remboursement de 35.000 Roupies.

Voilà mes prémices d’expériences avec les travailleurs indonésiens. Bon j’acquiesce, ce n’est pas avec ce qu’on les paye (entre 1,5 M et 4,5 M de Roupies) qu’on peut attendre un réel investissement de leur part mais tout de même, ils ont un gros poil dans la main que l’on pourrait aisément confondre avec un Baobab (et ça s’arrose un Baobab). Le truc difficile quand on les manage, c’est qu’on ne peut pas s’énerver pour ne pas « perdre la face » (ah ce bon vieil adage asiatique) ; on ne peut pas les frapper non plus parce que ça ne se fait pas de frapper les plus petits que soi.
Alors il ne nous reste plus que la diplomatie… à la française bien sûr.

dimanche 14 octobre 2007

Un bon moyen de devenir chauve…….prenez un tacos à Jakarta (par OD)

Après l’épisode des bus en furie dans les rues de Jakarta, voici venu le temps de décortiquer à la loupe nos amis les taxis. Tout le monde vous dira à votre arrivée, il faut faire attention avec les taxis, il y a des problèmes de sécurité, mieux vaut prendre des compagnies du type Blue Bird ou Express…….je mets de côté les chauffeurs privés qui méritent eux aussi une revue à eux seuls vu la couche qu’ils tiennent.

Alors, vous hésitez encore à vous lancer corps et âmes dans l’apprentissage du bahasa et vous passez la moitié de votre journée en taxi ? Et bien si votre dernier bulletin de santé de l’hopital Necker n’est pas comme qui dirait une bonne nouvelle du à votre surtension chronique depuis que vous avez découvert que Danielle Gilbert n’est plus vierge, ou si vous projetez de bruler la prochaine personne qui vous dit que si vous avez fait le tour de la ville pour finir à 2OOm de chez vous et que ceci est due à la différence culturelle (ah qu’est ce qu’elle a bon dos celle là) et bien lancez vous et lancez vous bien d’ailleurs…..comme on dit prenez votre courage à deux mains mais n’oubliez pas le baudrier, le cadenas et le double nœud c’est bientôt la saison des pluies et ça peut glisser : ce serait dommage……

Parlons vécu, Blue Bird, c’est vraiment trop bien, bon ok c’est un peu plus cher mais vraiment c’est trop bien, ils fliquent les chauffeurs et dés que t’as un problème tu peux appeler le numéro du customer service (euh si c’est comme le customer service du netzap vous êtes pas sortis des toilettes de l’auberge…….avant d’envisager pouvoir sortir de l’auberge)……..mais voyez vous être chauffeur de taxi, c’est faire partie d’une caste, c’est appartenir à une race d’homme bien à part, c’est être le roi de la route, c’est être tellement de choses que les mots manquent, c’est être à Jakarta ce que les surfers sont à Kuta, c’est être à la route ce que le patin à glace est au gazon, c’est être à l’intelligence ce que Sherlock Holmes est à Navarro, c’est être à l’amabilité ce qu’est un gardien de prison ouzbek par temps froid au milieu de la Sibérie orientale : une évidence……

Je vois des sceptiques, certes le réseau routier Jakartien a ses secrets que la raison ne pourrait comprendre mais de là à repasser 15 min après juste devant l’endroit ou vous avez pris le taxi, il y a une marge et rassurez vous lui taper sur l’épaule en lui sortant toutes les insultes que vous connaissez en anglais (votre répertoire s’est d’ailleurs drôlement étoffé depuis que vous êtes là) ne résoudra pas le problème, le même regard mi niais, mi je t’ai bien niqué la gueule pov’ tache se lira sur son visage……et l’excuse suprême arrivera, il fallait bien que je fasse demi tour quand même…….ouh la la c’est peut être un monde à part mais apparemment ce monde là n’aime pas la vie. Remarquez on pourrait faire un concours des plus belles répliques de chauffeur : du mais y’avait un bouchon, je pouvais pas tourner au j’ai eu peur de tourner (mon préféré) il y a du gros rien que du gros……

Et toujours au moment de passer à la caisse, cette incompréhension à pas vouloir se laisser entuber même pour 1000Rp tellement vous rêvez de lui faire bouffer ses faux sièges en sky…….il vous arrivera que certains vous retiennent par le bras ou vous insulte d’américains (fais gaffe tu vas trop loin jacquot……bon en même temps je parle pas bahasa c’est que des suppositions et puis si ça se trouve ici ça veut pas dire ça (ah vous voyez la différence culturelle qui revient au galop…..))……mais ne vous en faites ils finiront par lâcher l’affaire quand ils verront vos yeux injectés de sang.

Et devinez quoi, pour ma part, c’est toujours avec Blue Bird que ça part en vrilles…….à méditer et en même temps je comprends l’hésitation devant la gueule des autres taxis qui doivent jouer à Destruction Derby pendant leur temps libre.

dimanche 7 octobre 2007

La peau drue (par DG)

Suite de mes aventures avec nos amis les flics de Jakarta :
Choppé à faire une demi-tour "seulement jours fériés" un samedi sur Sudirman (et oui, le samedi n'est considéré hari libur que pour les 3 in 1 apparement m'enfin le code de la route à Jkta à ses raisons que la raison ne connait pas).
Après avoir débattu 5 min avec le flic sur la liburation du samedi et la quadrature du cercle, je lui ai dis : "d't'façon, ta chatte, je te paye pas tes 30,000", du coup il m'a gardé mon permis et il m'a dit de me pointer à tribunal le mardi 7 aout pour mon jugement.
Après renseignement, c'est des jours en semaine, il faut se pointer dès le matin, attendre toute la journée bref c relou, du coup on a payé un agent pour récupérer mon permis, et vu qu'on a payé 100,000 je pense que le mec à corrompu un mec du tribunal et voilà!
J'ai pas voulu filer 30mille à flic de la rue, et j'ai fini par filer 100mille à un flic des bureau... Moralité : y'en a pas. Tu veux éviter la corruption, elle revient au galop.

Rubrique trucs et astuces si vous vous faites choper :
- ne pas parler indonésien, ne pas parler anglais (-"tu es serbe ou bosniaque? - Che chuis portugech...")
- si pas en tort, "je suis pas en tort, ta chatte ta chatte ta chatte" et ne pas signer son PV, si tu garde le sourire et que t'es pas pressé, il devrait se lasser avant toi (pasque tu lui bouffe son temps pour en raquetter d'autres)
- si en tort, ou pressé, payer mais négocier avant (ou transférer son cash du portefeuille ds la chaussette sauf 20,000 : désolé l' poulet, j'ai plus que ça) 50,000 Rp est une somme communément accepté du feu rouge à la ligne blanche (jamais essayé pour l'homicide involontaire... belum).
- Ne pas signer leur PV de merde, ils vont vous entuber sur la description des infractions avec leur écriture patte de mouche en langue étrangère (en plus du demi-tour, mon flic m'avait rajouté une autre infraction, rien que pour faire chier).

Bonne route ;-D

vendredi 5 octobre 2007

Pollution a Jakarta (Par FV, le greenpissou)

En l'an 2000, pour les jeunes c'est plus le meme deal: la pollution au plomb atteint le niveau préoccupant de 1.3 microgrammes par mettre cube, compare au maximum recommande par l’Organisation Mondiale de la Santé: entre 0.5 et 1 microgramme. L’OMS a donc mis en garde le gouvernement Indonésien contre l’augmentation de la pollution à Jakarta et ses effets sur la santé.
En garde !!
Pollution a Jakarta ? Pensez vous :




Jakarta a de nombreux problèmes environnementaux auxquels elle doit faire face :
- un système de transport public inefficace et sous-développé qui encourage la croissance du nombre de véhicules particuliers – augmentation supérieure de 40% a celle du réseau de transports, créant des embouteillages de plus en plus importants et des niveaux d’émission de gaz de plus en plus hauts…
Jakarta, c’est 2.5 million de voitures, 3.8 million motos, et 255,000 bus et autres microlets (statistiques officielle de 2004). Et comme disait Jean-Louis Aubert, ça se sent !!




Selon les spécialistes du développement urbain, dans une ville comme Jakarta, les voies de circulation devraient occuper 15% de la superficie totale de l’agglomération…actuellement c’est 7%, dernièrement encore réduit par la réquisition des voies de BusWay…

- production de 6000 tonnes d’ordures par jour sans systeme de gestion ou retraitement des dechets

- pollution des nappes phreatiques et frequentes innondations dues au manque d’espaces verts et bassin de retention pour absorber les eaux de pluie

- pollution industrielle convergeant vers Jakarta par les 13 rivieres qui y coulent

En 1993, la Banque Mondiale avait estime le coût de la pollution a Jakarta a 500 millions de Dollars…c’etait il y a bientôt 15 ans…

Outre le coût financier, la pollution a un impact dramatique sur la santé des habitants de Jakarta. Le plomb est un neurotoxique qui affecte le développement du cerveau des enfants. Le ministère de la santé a conduit une étude en 1994 révélant 3 millions de petits Jakartiens ages de moins de 10 ans ont perdu environ 730,000 points de QI chaque annee*.

La pollution a Jakarta est cree par l’industrie (15-25%), l’incinération des déchets domestiques, mais surtout les émissions de gaz d'echappement, qui sont responsables de 60-70% de la pollution a Jakarta. A noter que les autorités estiment que 70-80% des véhicules en circulation ne respectent pas les standards d’émission.

C’était il y a 15, depuis il y a eu une prise de conscience collective:

En 1996, l’administration de Jakarta a commence a mettre en place son « blue sky programme » qui visait a supprimer progressivement l’utilisation des carburants contenant du plomb…puis vint la crise asiatique…échec

Depuis 2001, les stations essence ne vendent plus que du sans plomb. Malheureusement, les gaz d’échappement produisent de nombreuses autres substances toxiques telles le monoxide de carbone, qui affectent la capacité du sang a transporter l’oxygène aux organes, posant des risques de maladies pulmonaires et cérébrales…le renouvellement des vehicules les plus anciens, et donc les plus polluants s'impose, notamment les bus, bajajs, etc. qui contribuent avec enthousiasme a rendre l'air irrespirable...peut mieux faire

Pour lutter contre la pollution, prenez les transports en commun



En 2003, Iskandar Abubakar (Director General for Land Transportation) a lance l’idée d’un contrôle technique obligatoire pour contrôler le niveau d’émission de monoxide de carbone des véhicules en circulation...personne n’a attrapé l’idée...a cause de l’opposition des lobbys contrôlant les transports publics notamment…on aurait également pu craindre l’échec de l’initiative de toute facon, qui n’aurait fait que générer une rente supplémentaire pour la police…avant de nettoyer les routes, il faudrait nettoyer les institutions qui les surveillent…nouvel échec

En fait, la loi No. 14 sur la circulation et le transport terrestre adresse deja le probleme en promettant de severes sanctions: l'artcile 54 de la loi votee il y a 15 ans stipule que les proprietaiers de vehicules ne respectant pas les normes d'emission de gaz d'echappement encourent jusqu'a 2 millions d'amende et 2 mois de prison.
Le fait qu'il n'y ait pas encore eu de rapport d'infraction signifie que les infractions sont reglees a l'amiable dans la rue, et justifie les craintes exposee precedemment...cuisant echec

Le Monrail ? le MRT ? Le BusWay ? cf : http://livinginjakarta.blogspot.com/2007/09/le-putain-de-puter-par-dg.html
échec et mate…



*Asia Times, 20 Avril 2000

jeudi 4 octobre 2007

galères rasuniennes, 1er épisode

23h et des poussières, contents de rentrer tôt d’une soirée qui avait mal commencé mais très bien terminé - pour pouvoir DORMIR. Mais ô surprise, pas d’électricité dans l’appartement alors qu’on a justement été demandé le matin même à notre pembantu d’en acheter. En effet, la facture l’atteste, elle a mis 500 000 Rp de crédit, mais on a beau essayer de rentrer la clef dans le machin, tournayer dans tous les sens, que dalle, pas de lumière. J’appelle le veilleur de nuit du lobby pensant juste que nous sommes un peu débiles et qu’on ne rentre pas bien le token listrik dans le machin. Le gars monte (au bout de 10 bonnes minutes grâce à nos super ascenseurs) mais lui non plus pas moyen. Bonne nouvelle : nous ne sommes pas demeurés. Mauvaise nouvelle : les emmerdes commencent. J’appelle l’engineering qui me dit qu’il va contacter le lobby pour vérifier. On attend. Puis revoilà le gars du lobby qui me dit que je dois descendre avec lui au sous-sol dans les bureaux de l’engineering. Je me bats un peu : faut VRAIMENT descendre ?? on peut pas régler ça par téléphone ou là sur le champ ? « Je ne suis pas le proprio et on vient juste d’arriver… » cause toujours dans un violon.. Après 10 minutes encore pour l’ascenseur, 23 étages plus bas, tout le parking traversé, le fameux bureau avec un seul pélo dans le même cas que moi. En train de gueuler en chaîne “you want money: you call owner !!! you have owner number, you call owner !! saya rent!! Ok????? And you don’t cut listrik tomorrow again !!! » Les gars lui expliquent que c’est à lui de l’appeler, qu’ils remettent l’électricité pour la nuit mais la recouperont demain …. Au bout d’un moment le boss de l’engineering dit en bahasa à son pote de laisser tomber avec ce gars trop borné, donc l’autre lui baratine un bobard du type : ok, y aya, tomorrow aja… Bon, fini de rigoler avec l’Indien, à moi. 5 grosses minutes passent et un caisson d’anges, quand je décide de secouer un peu le gars assis en face de moi en train de faire semblant (mal) de feuilleter des trucs « ohé, chui là mec, tu peux m’expliquer le pb parce que je vais pas rester 107 ans à te regarder?? Réponse laconique : « kelle tour ? » je réponds la combinaison 4 chiffres-1lettre identitaires ; ok, il sort sa feuille avec une ligne, le nom du proprio associés aux dits 4chiffres-1lettre en question et le motif : près d’un million de charges pas payées. Bon, au moins, la raison n’est pas complètement merdique. Il me demande d’appeler le propriétaire et quand je lui réponds qu’il est quand même minuit, que le type habite à Singapour et que de ttes façons, je n’ai pas son tel que moi, il finit par me passer au téléphone l’enginerring « collection » (parce que son unité à lui c’est quand me^me l’ « operational » : la bonne blague !), répétage de l'adresse ah oui, c’est les charges, je sais, et blablabla pour finalement : You call your owner, I want to speak with him » ; bon j’arrête la scène pour pas vous gaver mais ça a duré un moment avec lui + encore l’autre (rebelote et répétition de mon adresse 5 fois – sans mentir – et que dis-je l'adresse, c juste 4 putains de chiffres et une pauvre lettre - alors qu’il avait la feuille de référence et qu’il avait noté l’adresse sur un papier à 20 cm de ses yeux, dc là je lui ai quand même demandé s’il se foutait de ma gueule. Même pas !! : « capek deh ».
Final : on a pu dormir en clim ms la surprise demeure pour ce soir : mon cher propriétaire a-t-il appelé aujourd’hui ??

jeudi 27 septembre 2007

Pourquoi je vais au boulot en bajaj tous les matins... par TO

Le bus ou la voiture: Pas la solution



Heureusement il y a Bajaj...

Merci CR pour les photos

samedi 22 septembre 2007

Pourquoi on aime TAMAN RASUNA... Réponse à VB par EE.



1) C’est un des seuls endroits où on peut croiser à la fois indonésiens, arabes, perses, africains, occidentaux, japonais, coréens, pakistanais, indiens, chinois….. et où on a déjà rencontré des irakiens, une syrienne, des yéménites, un croate…… : un beau melting pot classe moyenne qui fait plaisir aux yeux!

2) un endroit VIVANT où il y a toujours du monde dehors sur la belle esplanade qui relie toutes les tours entre elles, des joggers, des pembantu et nounous en papotage intensif, des agents qui font visiter les apparts, des gamins à gogo, des ados en mal de conneries, des djeunes qui guitarisent, des papis qui font la sortie du jour en fauteuil roulant...et aussi des chats, des lézards, des guizmos...

3) super bien placé – en plein kuningan, avec des vues imprenables sur le kampung ou la city - et aussi sur les culs dans les piscines - et mille voisins d’un coup d’un seul !!!

4) super pratique avec plein de magasins (boulangerie, fruits et légumes, starmart avec bintang et du mizone moins cher qu'à carouf, pressing, gaz….) coiffeur, massage, internet, et quand même deux piscines, des terrains de tennis, de hand, de jeux, mais malheureusement plus les illustres terrains de bad (qui servaient aussi d’aire de paintball clandestine)

5) il y a des arbres et des fleurs, et oui, aussi des tuyaux et alors? c'est de l'esthétique urbaine monsieur menteng - et de l'art évolutif puisque c'est tjs en travaux

6) plein d'autres charmes que je n'ai pas le temps de détailler



bon j’élude les galères rasuniennes sur lesquelles je reviendrai rapido, les constructions de bric et broc, les interphones qui marchent pas, les fêlures dans les murs suite aux tremblements de terre, les travaux en permanence….

vendredi 21 septembre 2007

Why I don't live at Sarcelles Kuningan (Taman Rasuna) - Jakarta par VB

Rappel : C’est pour rire (même si il y a du vrai), ok ? ; )

Faisons les choses dans l’ordre :

L’arrivée,

- avec son odeur unique pouvant foudroyer un putois, mais très utile a 4h00 du mat’ redonnant un coup de fouet pour les 5 minutes restantes afin de rentrer a la maison…
- son poste de sécurité impressionnant classé dans le top 5 de Jakarta. Vas-y man, + vite tu passes, + vite je repose mon cul sur ma chaise…
- et cette vue du pont-levis sur la rivière d’ordures bloquant toute entrée aux ennemis jurés de TAMAN RASUNA, les riches.…simplement splendide !


L’Aston,

- îlot correct au milieu de la jungle du « jardin de Rasuna ».. Faudra quand même qu’on m’explique le rapport entre ces 50.000 tonnes de béton et un jardin…mais bon...
Ah ! Si ! Il y a des bêtes sauvages, voila pourquoi. DG ; )
- services bon niveau, bouffe, etc.
- les + riches des pauvres quoi…
- piscine privée moche et a l’hombre.

Le reste, tour 3 a 12.000,

- un gros tas de tours (30 étages), 12 je crois mais ça change tout le temps.. yen a qui tombent, yen a qui poussent… entassées les unes sur les autres pour ce tenir chaud (ou tenir tout court), le tout emballé dans une belle couleur rose bonbon sucé 3 fois mélange dégueuli.
- l’accès direct a la piscine se fait a pile ou face selon les tours, très drôle ; )
- remarque quotidienne, tiens ça bouge…ils doivent sortir les poubelles.. ou comment ressentir un séisme force 9 alors que ce n’est qu’un 6.


(gris, ca fait encore plus moche ; )

La piscine,

- Oasis a l’eau couleur menthe a l’eau (parfois vert sal aussi), petit havre de paix coincé au 5ieme mais ou il fait bon s’y reposer. Dekat, petit resto sans prétention, le Dixie’s a l’avantage de ne pas servir de bière. Donc on passe au Starmart à cote et c moins cher, he he…

Les terrains de badminton (détruits aujourd’hui),

- Un des rares endroits ou il est supportable de jouer sans la clim. Ambiance relax au milieu des étages désaffectés… mélange d’indiens, d’indos, de chinois, de boulets et souvent le fleuriste de Bandung traînant sa patte…normal c’est le jardin tout de même…

La sortie,

- Bein… ressemble fortement à l’entrée… sauf qu’on se sent mieux parcekon a bien mangé chez EE et son mec qu'a rien a faire la vu son nom ; )

L’Epicentrum,

- Heureusement, notre ami le boulanger nous prépare une grosse tour afin de cacher ce rejet de l’humanité. Non, sans dec’, Jakarta ne serait pas Jakarta sans TAMAN RASUNA.
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Citations :

De toute façon, il suffit de regarder qui y vit et on sait que c’est la zone ; ) …..

J irai bien faire un pique-nique au jardin de Rasuna mais ou ? le peu d’herbe qui ya, j ai pissé dessus ou je l’ai fumée…
J hesite a vivre a Jalan Jaksa ou a Taman Rasuna.. ca en dit long...